Je suis Brams, passionné de football et créateur du podcast ADN Foot

Une passion du ballon rond née sur les terrains du Berry

Je m’appelle Brams, né en 1981, originaire de la région Centre, près de Sancerre. Comme beaucoup d’enfants, j’ai le football dans les veines depuis les matchs improvisés entre copains et les ballons usés sur les terrains de fortune. Sans oublier les tentatives de reprises de volées ou de retournés acrobatiques ! Les rencontres télévisées ont aussi eu leur importance dans cette passion naissante et déjà très vite débordante !

Les années 90, des premiers souvenirs à une passion dévorante pour le football

La coupe du monde 1990, les pas de danse légendaires de Roger Milla

La Coupe du monde 1990 est mon premier grand souvenir footballistique. La liquéfaction de ma famille (pourtant peu portée sur le football) suite au but de l’Argentin Caniggia contre le Brésil en huitièmes de finale, les larmes de Maradona après la finale perdue face à l’Allemagne réunifiée, la folie transalpine de Toto Schillaci…  Mais surtout la sensation Roger Milla qui hissa historiquement le Cameroun jusqu’aux quarts de finale… Ces images marquèrent mon imaginaire et contribuèrent à faire naître cet engouement juvénile.


17 novembre 1993, ma passion viscérale née d’un soir cauchemardesque pour le football français

Ce soir-là, l’équipe de France vécut un des matchs les plus sombres de son histoire. Le but de Kostadinov à la dernière minute priva les bleus de cette tant attendue Coupe du monde 1994 aux États-Unis. Le rêve de voir cette génération symbolisée par le duo Cantona Papin s’envola soudainement après une contre-attaque éclair de l’équipe bulgare. La stupéfaction et l’incompréhension firent couler les larmes à flot et sans interruption. Les plus grandes passions naissent aussi bien des victoires marquantes que des dévastatrices désillusions. Par conséquent, le football entra définitivement dans ma vie ce soir de novembre 1993 !

Le plaisir généré par la génération Zidane en équipe de France

Les sacres des Bleus en coupe du monde 1998 et au championnat d’Europe 2000 ont marqué mon adolescence. Le onze tricolore d’Aimé Jacquet a suscité doutes et craintes lors des deux années de matchs amicaux, parfois ternes et sans relief, qui ont précédé le mondial 98. Pour devenir une équipe incontestée de la planète football lors du changement de millénaire. Une galaxie de talents réunis sous la tunique bleue, symbolisée par son chef d’orchestre Zinédine Zidane. Au-delà des superlatifs maintes fois utilisés à son égard, je me régalai face à son élégance dans le jeu. Une technique extraordinaire au service du collectif, des caviars distribués à ses partenaires, des titres à la clé, un pur régal. Le genre de joueurs pour qui un stade se remplissait, prêt à s’extasier au moindre geste technique !

Le football dans les veines depuis les récitals de Valdo au PSG

Rai, Valdo, Ginola, les années Canal+ comme premières émotions de supporter

Le PSG est mon équipe fétiche. Valdo, l’idole de mon enfance. J’admirais son style de jeu, sa technique, sa vision du jeu, son art de la passe. Ce furent le titre de champion de France 1994 et surtout le parcours européen la saison suivante en Ligue des Champions (merci Roger Zabel pour les soirées LDC sur TF1 !) qui firent davantage couler le sang rouge et bleu dans mes veines ! Le sans-faute en phase de poules avec un but venu d’ailleurs de Weah contre le Bayern de Munich, une qualification légendaire contre le Barça de Cruyff, une élimination douloureuse contre le Milan AC au tour suivant. Que de souvenirs marquants ! Saupoudrés d’une victoire en Coupe des Coupes en 1996 pour le premier trophée européen dans l’histoire du club !

Les années 2000, le football champagne aux abonnés absents

La décennie 2000-2010 ne fut pas un long fleuve tranquille pour le supporter parisien que je suis. Du majestueux Ronaldinho à l’arrivée de Guillaume Hoarau, cela s’illustra notamment par une défaite mémorable contre Gueugnon en finale de la coupe de la Ligue 2000 et à des saisons anonymes dans le ventre mou du championnat. Avant de souffrir et de frémir jusqu’au doublé salvateur d’Amara Diané au stade Bonal en 2008, synonyme de maintien dans l’élite du football français. Quelques succès dans les deux coupes nationales et face au rival phocéen vinrent éclaircir le tableau, sans revivre pour autant le glorieux passé des années 90.

Le PSG de l’ère qatarie, synonyme de transmission de la passion foot entre père et fils

Le retour sur le devant de la scène du club francilien suite à l’arrivée de nouveaux investisseurs combla le supporter que je suis. Cela traduisait un changement d’époque déjà initié outre-Manche. Gros investisseurs, starification et individualisation du football, montée en puissance des réseaux sociaux. La passion demeure malgré tout ! Les titres nationaux s’enchaînèrent et je savourai chacun d’eux comme il se doit ! L’opportunité d’observer dans les tribunes des Pastore, Zlatan, Cavani, Mbappe, Di Maria, Neymar, Messi — pour ne citer qu’eux — était incroyable !

Ma vie personnelle a évolué. Je partage dorénavant avec mes deux fils des moments de joie sur la scène nationale, de désillusion sur la scène européenne. Mais en 2025, exit la remontada (vécue au Camp Nou pour ma part) ! Le plafond de verre a enfin explosé ! Le Graal européen obtenu à Munich a été un formidable moment familial. Qui contribuera à peaufiner l’ADN Foot de mes progénitures avec ces magnifiques souvenirs ! En insistant auprès d’eux sur le fait de savourer leurs jeunes années de supporters de comme il se doit. Le football va vite et nul ne sait de quoi demain sera fait !


ADN Foot : Une mise en lumière des supporters à travers un site internet et un podcast

Le football, souvent teinté de nostalgie

Chaque supporter a ses madeleines de Proust. Je repense aux multiplex à la radio (Yann Kulig !), au Téléfoot du dimanche matin. Sans oublier le journal l’Equipe du lundi matin que je dévorais pour lire les résultats hexagonaux et européens du week-end. Pas d’internet à l’époque, l’information circulait beaucoup plus lentement. Mention spéciale pour les fiches de joueurs à collectionner dans Onze Mondial, qui me permettaient d’admirer de nouveau les Valdo, Raï, Ginola, Zidane, Djorkaeff, Bergkamp, Redondo, Poborsky et j’en passe !

Je souhaite donner la parole à tous les amoureux du ballon rond. Qu’ils ou elles soient joueurs, arbitres, membres d’un staff technique, actifs par un autre biais dans la sphère de ce sport, ou simples supporters. Le football est un des fils rouges de nos vies. Il nous unit, nous fait vibrer, nous fait pleurer. Il ne serait surtout rien sans ses supporters. C’est pourquoi je souhaite mettre en lumière ces principaux acteurs, à travers des portraits écrits sur le site internet et de sincères échanges via le podcast.

Explorer le passé pour mieux analyser le foot d’aujourd’hui

Le football il a changé ! Le regard porté sur le foot de notre enfance permet d’avoir un œil attentif sur les évolutions de ce sport. L’immersion de mes invités dans ce microcosme donne la possibilité d’expliquer ces changements selon les cas. Ces témoignages sont l’héritage de cette passion collective, qui s’adapte à la société contemporaine, avec les attaches ou les rejets que cela engendre. Le football est vécu différemment dans une course à la communication omniprésente, des évolutions technologiques qui révolutionnent ce sport. Cela alimente entre autres les débats entre les défenseurs ou les réfractaires à la VAR. Un bon prétexte pour continuer à parler ballon rond !

Je suis Brahim, (appelez-moi Brams !). Si vous lisez ces derniers mots, c’est que vous partagez cette passion, cette nostalgie, cette flamme.

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Vive le foot, vive la passion du foot ! ⚽